Des contextes et des Hommes

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Des contextes et des Hommes
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Des contextes et des Hommes

Nous partageons tous les mêmes constats, 

Nous sommes tous conscients des défis à relever, 

Voici une proposition que nous souhaitons examiner avec vous.

Selon Elinor Ostrom, l’élaboration d’un commun durable à long terme concernant une ressource limitée relève toujours d’une même démarche. Les usagers du bien commun se trouvent en interdépendance. Ils se connaissent. 

Prendre leurs décisions en tant qu’appropriateurs, de façon indépendante a deux inconvénients : 

  • D’une part, les résultats obtenus seront inférieurs à ceux qui seraient procurés dans le cadre d’une stratégie coordonnée. 
  • D’autre part, la ressource elle-même pourrait finalement être détruite. 

Afin de recueillir des bénéfices conjoints permanents ils décident de s’organiser. Cette construction du commun n’assure pas seulement l’efficacité productive. Elle développe également des comportements différents et des subjectivités nouvelles. Des normes comportementales et des mécanismes sociaux se mettent en place. Il s’établit un climat de confiance et un sens de la communauté.

Ce dossier présente comment nous entreprenons de  contribuer, co-construire avec les acteurs de notre territoire à partir de ce qui nous  donne espoir : 

“L’agenda 2030 se caractérise également par la reconnaissance des liens intrinsèques entre les différentes thématiques ainsi que la nécessaire mobilisation de l’ensemble des acteurs, institutionnels comme ceux de la société civile. 

Les objectifs de développement durable, par leur caractère ambitieux et transversal, soulèvent de nombreux enjeux pour les prochaines années : 

  • Assurer un état des lieux réaliste, puis mettre en œuvre un suivi  rigoureux des progrès réalisés et identifier les domaines d’amélioration possible. 
  • Créer une dynamique d’appropriation des objectifs de développement durable par les territoires, la société civile, le secteur privé et les citoyens. 
  • Favoriser un contexte de coopération : diffuser les bonnes pratiques et construire un cadre de coopération entre les acteurs pour mener des actions conjointes. 

Tous les pays doivent mettre en œuvre l’intégralité de l’agenda, avec  le même degré d’ambition, tout en tenant compte de la variété des situations. Ils sont invités à rendre compte annuellement de leurs progrès devant le forum politique de haut niveau des Nations unies.” *

Cet espoir nous a donné un élan fort pour oser passer à l’action. Cette intention qui nous rassemble, nous l’avons co-écrite.

  • Intérêt Général & Communs avec définitions des biens communs et grâce à notre intention de moindre impact, d’impact positif, d’écologie humaine.
    • Notre définition des communs : ne se pose pas en gestionnaire, mais en contributeur, maillon et interacteur de ce qui est en soi un commun: la nature, l’air, l’eau, l’énergie, l’organisation naturelle de la biodiversité, l’humain, sa façon de faire société, son patrimoine culturel et matériel. Ça interroge la notion de propriété au regard de l’usufruit et de la coopération coresponsable. Et l’universalité des communs.
    • Réflexions sur l’intérêt général: on est au service, on est contributeurs de ce qui permet d’être le moins impactant, le moins dégradant possible. Notre service “à la société” c’est d’expérimenter comment on peut s’organiser, vivre, produire dans un intérêt général, sensibiliser et transmettre.
    • Notre position par rapport à ces 2 définitions: Nous partons du constat que nous sommes un élément de la biodiversité. Biodiversité c’est ce que nous qualifions de communs (eau, air, nature… etc voir ci dessus). A partir de cette conscience de notre impact, comment évoluer pour / vers / dans l’intérêt général (répondre aux besoins humains). Le fonctionnement systémique s’impose (permet d’introduire le fait qu’on habite, qu’on travaille sur place). Inversion d’échelle, pour passer à l’échelle locale (économies d’échelles et liens sociaux) et à la notion de réseau (le réseau est soutien et ressource). Systémique car véritable interaction entre habitants et leur lieu d’habitat – ses ressources, sa biodiversité – et au territoire. Pour faire cette expérimentation, cet écolieu est un laboratoire vivant qui nous amène à la résilience, implique une posture d’humilité, d’adaptation et d’apprenabilité.  

La Systémie est associée à l’interaction, l’Agilité est associée à l’adaptation.

  • Référence qui pourrait remplacer la page 2, l’arrière de couverture : Elinor Ostrom (l’auto-gestion des biens communs – l’élaboration d’un commun). Biens communs

Des objectifs territoriaux 

Un Éco-Hameau qui y contribue

avec des stratégies précises

Par un projet expérimental d’Intérêt Général

Qui explore et met en pratique : 

  • les compétences à faire et à vivre ensemble en préservant l’humain,
  • par une « Autonomie Intégrée à l’Écosystème et au Territoire », 
  • en développant des solutions techniques durables auto-productibles,
  • et des solutions humaines pour la coopération et la co-responsabilité. 

Qui répond aux défis 

Écologique et environnemental – Énergétique – Économique – Social – Sociétal :

  • Relocalisation et qualité de la production vivrière
  • Agriculture et biodiversité eD
  • Autonomie Énergétique respectueuse des ressources naturelles 
  • Moindre impact et consommation responsable 
  • Accès logement et habitat décent et résilient 
  • Economie circulaire et solidaire 
  • Qualité de vie, coopération, engagement, transmission

Dans un contexte actuel où 

Acteurs de dynamique territoriale

Par un projet inspirant 

Notre projet est ambitieux : il répond aux 17 Objectifs du Développement Durable et aspire à être source d’inspiration dans ses axes essentiels : 

  • la production alimentaire qui répond aux exigences des critères de l’agriculture du vivant, pour ses habitants et plus largement pour les habitants du territoire alentours
  • la conciliation entre la priorité de régénération des écosystèmes naturels et un développement d’activités économiques basé sur l’entraide, la solidarité et la sobriété  (dans la lignée des principes de l’économie circulaire et de l’Économie Sociale et  Solidaire (ESS)) 
  • l’auto-construction d’habitats visant la non artificialisation des sols
    • durables (matériaux naturels et locaux, techniques innovantes)
    • réversibles laissant le sol tel qu’avant la construction ou encore mieux (matériaux biodégradables/compostables et/ou structures entièrement démontables)
    • autonomes en énergie (eau, électricité, chauffage) donc non connectés aux  réseaux  
  • une organisation collective en gouvernance horizontale, qui prend soin de l’humain
  • l’ouverture et l’interaction avec le territoire dans lequel le projet s’inscrit, en prenant en compte ses réalités et ses besoins.  

Les axes de cette expérience sont interdépendants et ne peuvent exister qu’en tant  qu’écosystème. 

Un écosystème territorialisé coopératif, autonome, équilibré.

Par un projet expérimental vivant et évolutif. 

  • Notre ensemble de 5 dossiers décrit les articulations de l’expérimentation que nous proposons d’entreprendre, avec ses résultats progressifs, probables et escomptés. Nous partons de l’existant vers une projection à 10 ans. 
  • Nous serons accompagnés par un Comité scientifique de suivi et d’évaluation, 
  • Nous souhaitons œuvrer en partenariat avec la mairie et le territoire
    Les répercussions et les bénéfices du projet sur le territoire seront évalués par ce comité sur le long terme par la mesure de critères tels que :  
  • qualité de vie 
  • qualité environnementale 
  • qualité alimentaire 
  • qualité solidaire …

Ce projet d’initiative privée citoyenne présente un caractère expérimental et  d’intérêt général : Il est holistique et innovant sur tous les aspects, que ce soit  écologiques, économiques et humains. 

C’est un projet phare sur un territoire engagé.

Par un programme de recherche 

Notre projet s’est doté d’un rôle « étude et recherche » tenu par un des habitants –  m

Alexandre Zenon – Chercheur au CNRS. 

Ce rôle a pour “raison d’être” : Assurer le lien entre nos expériences dans l’éco-hameau et la science. 

Ses missions sont de :

  • Résumer la littérature scientifique et technique (journaux à comité de lecture) pour en extraire les informations pertinentes pour l’éco-hameau
  • Organiser le recueil et l’analyse des résultats obtenus dans l’éco-hameau et en assurer l’objectivité et la transmissibilité, via le recours à un comité scientifique externe (ADEME, ATEMIS, etc…) 
  • Interagir et collaborer avec la communauté scientifique (participation à des études multi-centriques, échange de données, etc.)  
  • Organiser une veille des sources potentielles de financements publics soutenant cette démarche
  • Participer à la réalisation d’études prospectives quantitatives pour nous permettre d’anticiper  nos besoins. 

Il contribue aussi à une plateforme de ressources et d’information pour le public via la création d’un  wiki (encyclopédie collaborative en ligne) pour y publier les résultats des recherches et de nos expériences et avancées. 

Voici les fondements de ce programme (détaillé dans le dossier 2) 

Le projet d’éco-hameau du Coq à l’Âme vise à expérimenter un moyen de vivre autrement, de façon indépendante des énergies fossiles, résiliente, et avec un impact minimal  sur la nature. Ces modes d’existence, organisés en gouvernance en intelligence collective  et coopérative, que nous englobons ici sous le terme d’Autonomie Intégrée à l’Écosystème et au Territoire, sont encore en grande partie à inventer et nous souhaitons prendre part, à notre échelle, à ce mouvement. 

Pour ce faire, notre souhait est de participer à des projets de recherche pour développer  des solutions d’avenir, s’appuyant sur la synthèse de nos pratiques et connaissances. Ces  méthodes englobent à la fois la dimension technique et humaine et visent à permettre  l’autonomie de chacun, tout en s’intégrant au territoire et à l’écosystème global. Cela  implique pour nous des techniques inspirées par la sobriété, accessibles à tous (à la fois  en terme de budget et de compétences), et qui s’inscrivent dans une économie circulaire  (ressources renouvelables, minimisation des déchets). Ces projets de recherche d’intérêt général prendront la forme de laboratoires vivants (living labs), lieux de coopération  entre chercheurs et utilisateurs, et seront pilotés par un comité scientifique, composé de personnalités émanant de diverses disciplines scientifiques et techniques

Par des solutions concrètes 

Un lieu ouvert sur son territoire avec une vingtaine de foyers qui s’associent sur 30/50 ha pour mettre en œuvre :

  • l’autonomie alimentaire par l’agroécologie, favorisant la biodiversité, 
  • l’habitat à faible impact, totalement intégré dans l’environnement naturel,
  • la solidarité et la collaboration, le bien vivre ensemble,
  • le développement d’une économie de proximité, circulaire, durable, 
  • l’autoproduction d’énergie 100% renouvelable, 
  • le zéro déchet. 

Un projet expérimental et encadré, préservant la terre agricole

Hommes, engagés et co-responsables e

Notre collectif compte 20 foyers résidant actuellement en Gironde ou sur le point de s’y installer :  

  • Une trentaine d’adultes (entre 19 et 65 ans) et une quinzaine d’enfants (petits et ados).  
  • des personnes seules, en couple, des familles biparentales ou monoparentales.

Nous sommes des micro-entrepreneurs, des salariés, des travailleurs expérimentés ou en reconversion, de futurs retraités.

Nous exerçons des métiers issus des secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, de la recherche, des énergies durables et de l’environnement, de la restauration, de l’industrie, de l’informatique, de la santé, du social et du sport, de la formation.  

Nous sommes ingénieur, designer, agriculteur, chercheur CNRS, boulanger, professionnel  du bâtiment, thérapeute, psychologue, bamboutier, infirmier, orthophoniste, formateur,  éducateur, étudiant, assistant social, cartographe, vidéaste, chef de produits,  administrateur des ventes, enseignant, commissaire enquêteur… 

Nous sommes tous animés par la volonté de devenir acteurs de la transition sur notre territoire en changeant nos modes de consommation, de production, de relation avec les autres, avec la nature et l’environnement. 

Nous déployons actuellement toutes nos compétences pour construire ce projet.  Parallèlement à nos vies professionnelles et familiales, nous nous formons (stages,  MOOCs, formations diplômantes, etc.) afin d’acquérir les compétences et les  connaissances nécessaires pour faire vivre notre éco-hameau (ex. techniques de  construction écologique, production d’énergie renouvelable, agroécologie, low-tech,  gouvernance partagée, apiculture, herboristerie, boulange, gestion de l’eau…).  

Afin de concrétiser ce projet, nous vendrons nos maisons et nos biens. Certains d’entre  nous, en reconversion professionnelle, quitteront leur emploi actuel pour s’investir à  temps plein dans l’éco-village, d’autres relocaliseront leurs activités sur l’écolieu et,  d’autres encore, conserveront leur emploi plutôt à temps partiel en dehors de l’éco-hameau.  

Dans tous les cas, tous ces futurs habitants font un pas de transition énorme  en changeant radicalement et en laissant leur sécurité actuelle pour un  engagement à contribuer à un monde désirable et une société soutenable.

Hommes, engagés et co-responsables e

Notre collectif compte 20 foyers résidant actuellement en Gironde ou sur le point de s’y installer :  

  • Une trentaine d’adultes (entre 19 et 65 ans) et une quinzaine d’enfants (petits et ados).  
  • des personnes seules, en couple, des familles biparentales ou monoparentales.

Nous sommes des micro-entrepreneurs, des salariés, des travailleurs expérimentés ou en reconversion, de futurs retraités.

Nous exerçons des métiers issus des secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, de la recherche, des énergies durables et de l’environnement, de la restauration, de l’industrie, de l’informatique, de la santé, du social et du sport, de la formation.  

Nous sommes ingénieur, designer, agriculteur, chercheur CNRS, boulanger, professionnel  du bâtiment, thérapeute, psychologue, bamboutier, infirmier, orthophoniste, formateur,  éducateur, étudiant, assistant social, cartographe, vidéaste, chef de produits,  administrateur des ventes, enseignant, commissaire enquêteur… 

Nous sommes tous animés par la volonté de devenir acteurs de la transition sur notre territoire en changeant nos modes de consommation, de production, de relation avec les autres, avec la nature et l’environnement. 

Nous déployons actuellement toutes nos compétences pour construire ce projet.  Parallèlement à nos vies professionnelles et familiales, nous nous formons (stages,  MOOCs, formations diplômantes, etc.) afin d’acquérir les compétences et les  connaissances nécessaires pour faire vivre notre éco-hameau (ex. techniques de  construction écologique, production d’énergie renouvelable, agroécologie, low-tech,  gouvernance partagée, apiculture, herboristerie, boulange, gestion de l’eau…).  

Afin de concrétiser ce projet, nous vendrons nos maisons et nos biens. Certains d’entre  nous, en reconversion professionnelle, quitteront leur emploi actuel pour s’investir à  temps plein dans l’éco-village, d’autres relocaliseront leurs activités sur l’écolieu et,  d’autres encore, conserveront leur emploi plutôt à temps partiel en dehors de l’éco-hameau.  

Dans tous les cas, tous ces futurs habitants font un pas de transition énorme  en changeant radicalement et en laissant leur sécurité actuelle pour un  engagement à contribuer à un monde désirable et une société soutenable.

Vers un Territoire pilote pour la Transition

Un projet soutenu par des interlocuteurs du territoire

A la SAFER et à la Chambre d’Agriculture

Aux Maires, Conseils Municipaux et Communautaires 

Aux Maires et représentants du Pôle d’Équilibre Territorial du Cœur de l’Entre deux Mers D

Au Département 

A la Région 

A la métropole de Bordeaux et à la ville de Bordeaux 

A différents acteurs et interlocuteurs locaux 

Un projet actif dans son réseau territorial local

 

Un projet inscrit dans un réseau national 

Dans cette période de transition urgente, de nombreux réseaux y  contribuent :  Terre de Liens, les Micro Fermes, les villes en transitions, la fédération de l’habitat participatif, les Hameaux légers, la fabrique des transitions, IEEFC, etc…

Nous sommes en lien étroit avec tous ces réseaux. L’origine de notre projet a émergé en écho à l’élan donné par le « Projet Oasis » du Mouvement Colibris, initié par Pierre Rabhi, expert contre la désertification reconnu internationalement, et l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France. 

Il y a 18 ans, Pierre Rabhi lançait le mouvement des « Oasis en tous lieux » et il y a 10 ans le mouvement Colibris. 

Aujourd’hui ces deux mouvements sont partenaires d’organisations 

  • internationales : le GEN-réseau mondial des écovillages, les Territoires en transition, etc…
  • nationales : Habitats participatifs, la Coordin’action, Fermes d’avenir, Terre de liens… 

A ce jour, il existe 969 projets d’Oasis et habitats participatifs en France. Il y a actuellement 324 projets aboutis, 185 en travaux, 232 en étude de réalisation et 216 à l’étape de réalisation initiale.

Calendrier des immersions

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