Dossiers techniques

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Dossiers techniques

L’ensemble des membres du Collectif de l’Oasis du Coq à l’Âme présente les ambitions du projet, afin que l’ensemble des parties prenantes puissent identifier les leviers d’actions qui sont explorés au sein de cette expérimentation vivante. Ces dossiers de présentations constituent à la fois une feuille de route pour le collectif, ainsi qu’une description des intentions à terme.

Bien sûr, tout ne pourra pas voir le jour en même temps. Il est donc primordial de nous donner un cap commun, qui sera mis en œuvre pas à pas, selon la priorisation décidée par le Cercle Général de l’Oasis, et travaillé avec le Copil Local, constitué des instances territoriales partenaires du projet.

Cette version des dossiers rédigées en Juin 2020 est à considérer dans le contexte du projet en 2020. L’évolution organique du projet étant un parti pris du collectif : rien n’est figé, tout est adaptable.

En quoi ce projet est systémique et présente un intérêt territorial ?

Le projet que nous construisons vise à expérimenter un mode de vie résilient, indépendant des énergies fossiles, à impact positif sur la nature et sur la base d’une organisation sociétale coopérative et solidaire.
Pour réaliser cela, la notion de soutenable est majeure, nous la mettons en œuvre par la coopération, “tous-contribuent-à-tout”, et l’attention portée à rendre positif l’impact de chaque action humaine sur la biodiversité.
Pour construire ce mode résilient, nous traitons de façon concomitante l’agriculture, l’habitat, l’énergie, l’économie, la relation et l’ouverture territoriale, ce qui implique l’engagement d’un groupe de citoyens à passer à l’action pour faire vivre, par l’expérience, ce nécessaire ensemble d’interactions.
Pour créer une dynamique avec les acteurs locaux, nous contribuons à une économie en circuit court et solidaire, favorisons l’écotourisme et sensibilisons la population la plus large possible aux gestes écologiques dans tous les domaines.
Pour garantir la viabilité du projet, nous nous organisons en intelligence collective.
Pour pérenniser cet ensemble et en tirer les enseignements transférables, un Comité Scientifique nous accompagne.

Ce projet s’inscrit ainsi dans les objectifs de résilience visés aujourd’hui par les instances territoriales confrontées à la complexité et à la transversalité des problématiques (Cf. NéoTerra etc…).

La résilience, en tant que capacité à se régénérer et à s’enrichir des expériences passées, est un de nos fils conducteurs. Elle se retrouve dans tous nos choix :

  • les maisons, en bois pour capter le CO2, intégrées dans la biodiversité et le paysage, réversibles parce que non connectées aux réseaux et en matériaux compostables (bois, chanvre, terre, paille etc…),
  • l’auto-production d’énergie propre et renouvelable,
  • la reforestation qui compense la production de gaz à effet de serre,
  • la préservation des petits animaux par de petits abris (chauves-souris, papillons, insectes …),
  • une végétation favorable aux abeilles et pollinisateurs,
  • la préservation des plantes sauvages apportant l’azote au sol,
  • les inter-relations entre végétaux, fruitiers, animaux qui renforcent la biodiversité,
  • l’utilisation des déchets végétaux et humains pour les sols et pour produire de l’énergie,
  • le choix des circuits courts et des matériaux locaux, le recyclage,
  • la mutualisation, la dynamique avec les citoyens et les acteurs locaux,
  • le développement des low-tech et des mobilités propres,
  • l’organisation en intelligence collective et la coopération,
  • etc….

Le projet est en ce sens un vrai laboratoire vivant pour la recherche avec son comité scientifique et son équipe de chercheurs et d’experts, tant sur les aspects techniques, écologiques et économiques qu’au regard de la qualité de vie.
Il replace l’humain comme acteur et élément de la biodiversité.


Des contextes et des Hommes

Notre projet sous l’angle de la politique territoriale.

Aujourd’hui, la rencontre de l’élan citoyen et de l’élan politique apparaît plus que jamais indispensable et inévitable.
Ensemble nous avons à trouver et à mettre en œuvre les moyens d’un avenir soutenable.

Un réseau de dynamique territoriale avec :

  • Des élus mobilisés
  • Des acteurs engagés et complémentaires
  • Des partenaires actifs

DOSSIER 1 – Des contextes et des Hommes

  • Des objectifs territoriaux auxquels contribue un éco-hameau
  • Acteurs de dynamique territoriale
    • Des Hommes, engagés et co-responsables
  • Un réseau
    • De territoire et d’élus mobilisés
  • D’acteurs            
  • De partenaires                                     


La richesse des Hommes solidaires

Notre projet sous l’angle de l’économie solidaire et de la recherche.

Une économie d’échelle, solidaire, inclusive et des cadres juridiques pour la soutenir.

Déploient des activités :

  • de formation/conseil (gouvernance, énergies propres, auto-construction…), 
  • d’éco-tourisme, 
  • de production et de vente de fruits et légumes (à la ferme, AMAP, marchés etc …)
  • de transformation et de restauration à partir des produits de la ferme, 
  • d’ateliers de sensibilisation
    • péri‐agricole à la biodiversité et aux pratiques de production écologique, 
    • sur les 5R “zéro déchet” (Refuser ‐ Réduire ‐ Réemployer ‐ Recycler ‐ Redonner à la terre), 
    • sur le gaspillage alimentaire, le “faire soi‐même”, 
  • de recyclerie et repairs café, de fabrication low-tech,
  • d’accueil de personnes vulnérables, 
  • culturelles : ludothèque, photo, spectacles, festivals,

Et enfin l’activité de recherche mesure les résultats, quantifie l’impact écologique, évalue la qualité de vie et le confort des habitants. Elle établit des rapports témoignant des possibilités d’évolution des modèles d’organisation et qui oeuvrent au développement de nouvelles technologies.

Ces activités s’ajusteront en fonction de celles qui existent sur le territoire.

C’est par la diversité de cet ensemble d’activités, solidaires entre elles, que le modèle économique est viable.

DOSSIER 2 – La richesse des Hommes solidaires

  • Une expérience grandeur nature : un laboratoire vivant
  • Une gouvernance en intelligence collective partagée au quotidien
  • Un modèle économique expérimental de coopération et d’équité
  • Trois structures juridiques pour plus de solidarité
  • Répartition de la richesse et des activités : la co-responsabilité
  • Avantages que ce projet soit implanté sur ce Territoire


Le meilleur pour la Terre et les Hommes

Notre projet sous l’angle de l’agriculture. 

Nos solutions pour cheminer vers l’autonomie alimentaire des habitants de l’oasis et au service du Territoire.

La Ferme associative du projet 

  • Oeuvre à l’autonomie alimentaire locale, par des productions biologiques, de l’élevage respectueux, de la transformation et de la vente de nos produits, tout en préservant  la biodiversité 
  • Accompagne à l’autonomie et la gestion durable par des ateliers d’appropriation de pratiques : le “faire soi-même” adapté aux besoins, le “réparable”, le “recyclable” 
  • Sensibilise, contribue à développer la conscience écologique et expérimente les outils favorisant la coopération
  • Cultive les liens sociaux et culturels.

Et prévoit :

  • des agriculteurs-paysans (volailler, paysan-boulanger, maraîcher, pépiniériste, herboriste, myciculteur, apiculteur, arboriste),

DOSSIER 3 – Le meilleur pour la Terre et les Hommes

  • Philosophie du projet
    • Prise en compte des objectifs institutionnels
    • Nos axes de recherche innovants et d’intérêt général
  • Axe 1 : Travail et coopération
  • Axe 2 : Agriculture Low-Tech à taille humaine
  • Axe 3 : Agroécologie – travailler avec le vivant
  • Axe 4 : Multi-productions territoriale
  • Axe 5 : Commercialisation de proximité à dimension sociale
  • Productions de savoirs


Solutions énergétiques d’Intérêt Général 

Notre projet sous l’angle de l’énergie.

Considérons nos choix en matière de production, stockage et consommation d’énergie  comme une opportunité de contribuer à la transition vers des solutions durables.

Le projet réduit au maximum son impact sur l’environnement jusqu’à le rendre positif et mobilise pour ses besoins peu de ressources dépendantes de la collectivité 

  • en subvenant de façon autonome à ses besoins en énergie et en eau, 
  • en gérant ses déchets et eaux usées, 
  • en utilisant au maximum des matériaux locaux bio sourcés, 
  • en explorant des alternatives pour la mobilité.

En soutenant la transmission des compétences acquises par les habitants dans différents domaines liés à la production, au stockage et à la consommation d’énergie, le projet rend possible la montée en compétence des citoyens hors de l’éco-hameau, et de ce fait, leur propre impact sur l’environnement.

En expérimentant et en comparant rigoureusement des solutions techniques innovantes, surtout à l’échelle de plusieurs foyers, nous contribuons au développement des technologies à faible impact.

DOSSIER 4 – Solutions énergétiques d’Intérêt Général

  • Un projet d’intérêt général
    • Réduction de l’impact
    • Transmission des compétences
    • Expérimentation technique et recherche
  • Un projet intégré dans son cadre légal
  • L’énergie au quotidien : oui… mais laquelle ?
    • L’électricité : une alliée indispensable
    • Le bois : se chauffer efficacement et durablement
    • Le biogaz : faire à manger avec ce que l’on a mangé ?!
    • L’Eau : source de vie
    • Le soleil : l’inépuisable énergie solaire thermique
    • Les bâtis communs : une production intégrée à son Territoire
    • La construction : des matériaux locaux et naturels
    • Mobilité : véhicules personnels / collectifs / agricoles
  • Etude d’impact
    • Un projet en trois phases
    • Émissions de gaz à effet de serre
    • Sobriété, Recyclabilité et Durabilité
  • Un pas vers l’avenir : le Comité scientifique
  • Partenariats : un projet bien entouré


Habiter notre écosystème et Sauvegarder le patrimoine

Notre projet sous l’angle de l’architecture.

En passant par la philosophie générale de l’habiter, nos techniques de constructions écologiques jusqu’au plan de sauvegarde du patrimoine présent.

Le projet développe un habitat :

  • totalement naturel et autonome 
  • qui n’impacte pas les ressources de la planète 
  • et dont le confort n’a rien à envier à celui que nous trouvons dans les maisons dites traditionnelles modernes.

Le secteur du bâtiment est aujourd’hui un des secteurs les plus polluants au niveau de la fabrication, du transport des matériaux, des techniques et des déchets de construction, de l’artificialisation des sols et de la consommation énergétique des habitations, sans oublier la démolition. 

Nous faisons le choix d’explorer d’autres orientations, de construire sans engin lourd, des habitations sans artificialisation du sol et à énergie positive, avec des matériaux locaux, durables, recyclables, naturels.

Nous construisons selon les techniques, déjà expérimentées dans d’autres lieux, en autonomie énergétique et avec des matériaux durables et non polluants, sans connexion aux réseaux (électricité, eau potable, épuration). 

L’activité de recherche du projet permettra d’optimiser les capacités de résilience de ces habitats.  

Pour atteindre le moindre impact sur l’environnement et respecter la biodiversité, les constructions sont intégrées et disséminées dans le paysage. Elles suivent un cahier des charges de constructions garantissant la réversibilité et la continuité écologique

DOSSIER 5 – Habiter notre écosystème

  • Innovations et expérimentations vers la sobriété
  • Design  d’implantation
  • Intégrer les objectifs du territoire
  • Réglementations et urbanisme
  • Bâtis collectifs – Bâtis d’activités
  • Techniques de construction écologique, avantages et inconvénients

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